n° 26 de Saint-Maurice, n° 27 de la Villeneuve, n° 28 de Pouilly, n° 29 de Saint-Seine, n° 30 de Lalau, n° 31 de Fontaine-Française, n° 32 de Fontenelle, n° 33 de Licey, n° 34 de Dampierre, n° 35 de Beaumont, n° 36 de Blagny, n° 37 de la Rochette, n° 38 d'Oisilly, n° 39 de Renève, pour dormir après le Pont-levis de Cheuge, ...
n° 40 de Cheuge, n° 41 de Saint-Sauveur, n° 42 de Maxilly-sur-Saône, N° 43 du Chemin de Fer, canal de la Jonction à la Petite Saône, par l'écluse d'Heuilley-sur-Saône suivi de Poncey-les-Athée, d'Auxonne, de Seurre et Ecuelles en passant par Saint-Jean de Losne pour dormir à Verdun-sur-le-Doubs, ...
Départ de Verdun-sur-le-Doubs à 8h10, nous naviguons sur la Saône, écluses d’Ormes et de Dracé pour dormir au ponton de Montmerle-sur-Saône après une journée de 115 Kms, ...
Jour 16 : Dardenay - Cheuge (40 km)
... Bourgogne Franche Comté), Romagne, Saint-Maurice, La Villeneuve, Pouilly, Saint Seine, Lalau, Fontaine Française, Fontenelle, Licey, Dampierre, Beaumont, Blagny, Rochette, Oisilly, Renève pour terminer au pont-levis de Cheuge, qui est un des seuls pont-levis en Bourgogne, construit en 1887, en fer peint en gris
Jour 17 : Cheuge - Verdun-sur-le-Doubs (81 km)
Notre bonheur de sortir de ce canal doit se ressentir depuis quelques jours - on y est enfin ! On doit encore subir encore quelques désagréments de ce canal : algues, branches, mais on voit enfin le bout. Nous passons donc les dernières écluses : Cheuge, Saint-Sauveur, Maxilly et Chemin de Fer.
A l'écluse 43, nous laissons la télécommande et nous attendons l'autorisation de VNF pour s'engager sur la petite Saône via l'écluse d'Heuilley (sur Saône, cette fois - vous suivez ?). Pourquoi "petite" ? Parce qu'elle se situe au milieu des trois sections de la Saône entre la Haute-Saône en amont et la Grande Saône en aval. Elle prend le relais de la rivière Haute-Saône à Corre et devient la Grande Saône en aval de Saint-Jean-de-Losne à Verdun-sur-le-Doubs en Saône-et-Loire. Et c'est précisément par ces villes en aval que nous allons passer !
Certaines sections de la petite Saône ne sont pas navigables, nous devons passer par des canaux latéraux via des portes de garde (photo n° 6) à Poncey-les-Athée et à Auxonne. Celles-ci se ferment si la rivière est en crue. En aval, une écluse permet de rejoindre la petite Saône.
Avez-vous vu passer la story sur Instagram du pousseur avec une barge qui ramasse les troncs d'arbre ?
Sur une photo, on voit un morceau qui se balade : ça dans l'hélice, c'est la mort du bateau !
Nous passons à plusieurs reprises des canaux qui rejoignent la petite Saône; il aurait pu s'agir d'une route alternative, qui passait par l'Allemagne depuis les Pays-Bas. Nous aurions aussi pu passer par le canal du centre, mais pas à cette période, car il est en chômage jusqu'en mars.
Nous retournons tout doucement à la civilisation. Nous croisons quasiment aucun bateau en navigation mais ils sont nombreux à être amarrés, en cale ou en chargement, bateau de 80 voire 100 m !). Nous traversons aussi une station essence à bateau. Par rapport aux prix que nous avons eu précédemment, ceux-ci sont exorbitants !
Notre objectif du jour était d'atteindre Chalon-sur-Saône mais nous devions rester réalistes : nous ne pouvions faire 104 kilomètres en ayant passé 9 écluses. En rivière ou fleuve, à 12 ou 13 kilomètres par heure, cela aurait été possible, mais pas avec autant d'interruptions. Nous souhaitions atteindre Chalon car c'est là que devaient nous rejoindre Marzia, Gaia et Elias. Nous regardons donc où nous pouvons nous amarrer à un endroit où le courant ne va pas trop nous empêcher de dormir - on nous conseille Verdun-sur-le-Doubs. Cela nous fait du bien de nous amarrer à un vrai quai avec de l'électricité, une laverie et un magasin et surtout : en plein jour !
Premier amarrage de jour depuis... on ne se souvient même pas quand !
Nous devons donc changer de trajectoire en plein courant et remonter le Doubs pour quelques centaines de mètres.
Le Doubs est le principal affluent de la Saône et par conséquent un sous-affluent du Rhône.
Nous nous arrêtons donc là pour la nuit, le ventre plein de pizzas et nous attendons l'arrivée des italiens.